Исторические бумаги, собранные К.И. Арсеньевым

466 ПЕРЕПИСКА ГР. 3. ЧЕРНЫШЕВА ОБЬ ІЕЗУИТАХЪ. за поданіе мнѣ случая къ исполненію долга моего по всемилоети- вѣйшему ея имиераторскаго величества намѣренію. о О. Copie de la lettre Mr. Czernewicz, de la Compagnie de Jesus Provincial et Recteur du College de Polock, de 29 septembre ■» nrr r* 9 octobre La derniere lettre ecrite sur notre etat present , n’avait d’autre but, que de prouver la fidelite due a Sa Majeste Imperiale notre tres gracieuse Souveraine, en Lui remontrant de bonne- heur: que , si par la grace du tres Haut, nous ne trouvons pas un moyen cPaugmenter la Compagnie de nos confreres, qui va se diminuer de plus enplus par la mort des plusieurs des nos com- pagnons, nous deviendrons un jour, malgre nous memes, tout a fait insufisants pour satisfaire aux emplois, dont nous nous sommes engages. Ce qui regardele temporel, pour nous maintenir dans les colleges ой nous demeurons, nous ne saurions jamais pretendre d’en avoir augmente les revenus, tandis que nous jouissons avec la plus vive reconnaissancede tout ce que la bonte plus que maternelle de Sa Majeste Imperiale notre tres auguste Souveraine nous a tres gracieusementaccorde. Pour augmenter meme le nombre de nos compagnons, l’unique moyen etant d’ouv- rir un noviciat, nous le pourrions faire dans un de ces memes colleges, ой nous le sommes, sans avoir besoin d’une nouvelle fondation a cet effet, s’il plait seulement a Sa Majeste Imperiale notre tres auguste Souveraine, de trouver quelque expedient pour nous en faireavoir la permission de Rome. En attendant, je fais rnon possible pour arranger des profes- seurs dans toutes les ecoles de nos colleges pour cette annee-ci, et c’est a ce dessein que j’acheve de les visiter me trouvant actuelement a Mohilow. Quant a notre sort pous l’avenir, je ne perd rien de la con- fiance une fois remise dans la bonte et la protection de Y. E., ayant l’honneur de l’assurer au nom des tous mes confreres d’une venerationla plus profonde.

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